2007 : Les énergies de la mer > TR5 : Gouvernance et aménagement du territoire : articulation entre les plans Energie français, la Gestion Intégrée des Zones Côtières en Bretagne et les Chartes des espaces côtiers en Bretagne, en Europe et dans les Dom-Tom; droits, directives >
Rapport d'une autosaisine sur les énergies marinesRapport d'une autosaisine sur les énergies marines
Guy Jourden, CES Région Bretagne, Rapporteur.
Biographie :
JOURDEN GuyCompte rendu :
Voir la vidéo de
Guy Jourden
Transcription :
19 octobre 2007 Table ronde 5
Discours de Guy Jourden
Je rappelle que le Conseil Economique et Social Régional de Bretagne a confié à sa commission Aménagement une étude sur « quelle politique énergétique pour un développement durable en Bretagne ? ». Dans cette étude, on a décidé de dissocier un volet mer et littoral, confié à la section mer du CESR, qui comprend des socioprofessionnels et des personnes qualifiées. L’idée est de savoir comment valoriser les ressources énergétiques de la mer à 10, 15, 20 ans, de savoir quelle économie d’énergie il est possible de réaliser dans ce secteur maritime et de voir quel impact pourrait avoir l’absence de pétrole bientôt sur le transport maritime. L’idée est aussi de savoir comment les énergies marines peuvent contribuer à atteindre l’objectif de 20% d’énergies renouvelables en 2020 en Bretagne. Il faut savoir que, quand on parle de facteur 4, c’est par rapport à la situation d’aujourd’hui. Ce qui veut dire que, s’il y a de la croissance, ça fait beaucoup plus de diminution. En Bretagne, c’est important parce qu’on sait qu’il y aura beaucoup plus de population, donc plus de demande énergétique et donc se pose la question de production d’énergie en Bretagne.
Comment travaille une section du CESR, par exemple la section mer ? C’est un peu comme ici aujourd’hui : l’apport de plusieurs intervenants interviewés par la section mer, puis un travail de synthèse, de rapprochement quand on discute de l’implantation. Enfin, tout ce qu’on a fait ici dans ces deux journées, ressemble au travail fait dans une section pour essayer de produire un rapport, de mettre en discussion des acteurs avant même ce rapport, de voir l’acceptabilité et la complémentarité.
Par contre, en Europe, on se rend compte qu’il y a des pays qui ont déjà beaucoup avancé. Par exemple, en l’Angleterre et en Ecosse, il y a déjà des centres d’essais pour que les industriels qui veulent essayer leur matériel puissent vraiment le faire. Cela veut dire qu’il faut en installer aussi en Bretagne, mais peut-être qu’il y a moyen de trouver des coopérations pour que des industriels français puissent utiliser ces centres d’essais à l’étranger.
Mis à jour le 07 janvier 2008 à 10:47