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Discours de Brigitte Neymann-Goulet

Membre du panel des citoyens lors de la Conférence de Citoyens

Biographie :

NEYMANN-GOULET Brigitte

Compte rendu :

Transcription :


23 octobre 1998 TR2

Discours de Brigitte Neymann-Goulet :


Résumé : membre du panel de la première conférence des citoyens organisée en juin 1998, Brigitte-Neymann-Goulet rappelle son apprentissage et invite les citoyens à s’intéresser plus largement aux débats publics.

Les recherches existent depuis des années, mais en dehors des personnes concernées de part leur profession, le citoyen peut lire dans la presse «non spécialisée» des articles concernant les organismes génétiquement modifiés seulememnt depuis quelques mois.
C’est peut-être depuis juin dernier, période à laquelle s’est déroulée la première conférence de citoyens sur le thème «les O.G.M. dans l’agriculture et l’alimentation» que celui-ci est plus sensibilisé.
Il est évident que quelque soit le sujet, le risque zéro n’existe pas.
Mais on sait également à quel point le Français soigne son alimentation, il suffit de constater le développement des cultures biologiques.
La crainte existe, il ne faut pas la négliger.
Que ce soit par manque d’information ou par conviction personnelle.
Les Entretiens Scientifiques de Brest permettent d’échanger et de s’informer.
Je pense qu’il est dommage que les débats se déroulent en grande partie entre personnes concernées professionnellement et peu avec «le citoyen lambda».
C’est pourquoi, il faut continuer l’information «grand public» mais avec un langage «grand public».
Lorsque les sondages indiqueront que les consommateurs utilisent des organismes génétiquement modifiés dans l’alimentation en toute connaissance et non plus par hasard, nous serons en mesure de croire que chacun a fait son
travail :
Pour le professionnel : communiquer les informations sur la recherche de façon compréhensive par tous et répondre aux questions.
Pour le citoyen : aller au devant des informations décodées que la recherche met à sa portée.
Alors, peut-être, les consommateurs comprendront mieux le monde de la recherche et appréhenderont d’une autre façon l’arrivée de nouvelles technologies.