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Discours de Jean-Jacques Perrier

Journaliste de Biofutur

Biographie :

PERRIER Jean-Jacques

Compte rendu :

Transcription :


23 octobre 1999 TR7

Discours de Jean-Jacques Perrier :


La toile de fond de ce débat, c’est la révision de bioéthique qui a été voté en 1994, qui aurait dû intervenir cette année déjà, c’est une loi qui en particulier, s’occupe de l’embryon, pour le moment elle interdit la recherche sur l’embryon. On va essayer de voir dans quelle mesure elle pourrait être révisée et les problèmes que cela soulèverait.

La loi dit ceci : un embryon ne peut être conçu in vitro à des fins d’études, de recherches et d’expérimentation. Elle dit aussi que toute expérimentation sur l’embryon est interdite. Elle autorise le diagnostic préimplantatoire, le diagnostic génétique sur un embryon avant son implantation chez la mère pour des maladies génétiques spécifiques. Enfin cette recherche sur l’embryon est autorisée à titre exceptionnel en complet accord avec le couple, la loi a été visée par le Conseil constitutionnel qui lors d’une décision du 27 juillet 94 qui a mis un certain bémol à l’interdiction de la recherche sur l’embryon. Cela avait été indiqué dans la loi puisque le principe de respect qui était attribué dans la loi, n’est pas applicable d’après ce que dit le conseil constitutionnel dans sa décision aux embryons fécondés in vitro. La question est de savoir si tout ce qui est techniquement possible est admissible, la fonction du droit, le législateur doit-il légiférer, dire ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire.

Dans quelle mesure le Parlement doit-il être le seul à intervenir sur ces questions, faut-il mettre en place des comités de citoyens où des comités avaient pris un certain nombre de positions, après avoir rencontré les experts.