2002 : Milieux Extrêmes d’un monde à l’autre, Terre, Mer et Espace > Rappel historique : Brest du port de guerre au pôle d'excellence scientifique >
DébatDébat
Jean Francheteau, IUEM UBO
Vincent Jullien, UBO
Jean-Louis Bouet-Lebœuf, SHOM
Compte rendu :
Transcription :
21 novembre 2002 Débat de l'ouverture
Débat
Jean Francheteau (à Vincent Jullien) :
Je sais que les mesures de Montpertuis, en Laponie, ont été refaites après 1900 par les Suédois et les Finlandais. Les mesures du Pérou ont-elles été refaites ?
Vincent Jullien :
Je n’ai pas de réponse à cette question. Je crois avoir lu qu’elles avaient été refaites, et je crois qu’elles ont été confirmées. Il faut imaginer les difficultés qu’on a rencontrées pour les mesures.
Public :
La Terre s’aplatit-elle plus ? Y a-t-il des mouvements globaux sur sa forme ?
Jean-Louis Bouet-Lebœuf :
C’est une question embarrassante. Je ne suis pas un spécialiste des pôles. Effectivement, je sais qu’il y a des mouvements au niveau des pôles, en particulier au pôle magnétique. Je ne peux pas vous répondre au niveau de l’aplatissement.
Vincent Jullien :
Il ne faut peut-être pas concevoir cette histoire de forme de la Terre comme une espèce de processus évolutif. Elle est évolutive comme est évolutive la vie du système solaire - c’est donc plutôt comme une sorte d’équilibre d’ordre mathématique. On a un certain sphéroïde avec une composition minérale, des répartitions de couches, des forces. Si l’on admet qu’il y a stabilité des forces d’attraction et dynamique du système, du mouvement de planètes, on a des états d’équilibre et la forme d’un sphéroïde en mouvement, selon les répartitions des densités, reste stable.Ce n’est pas un processus évolutif, sinon à l’échelle du système solaire. C’est un état de stabilité, compte tenu du mouvement astronomique.
Mis à jour le 30 janvier 2008 à 15:35