2002 : Milieux Extrêmes d’un monde à l’autre, Terre, Mer et Espace > Rappel historique : Brest du port de guerre au pôle d'excellence scientifique >
Discours d'OuvertureDiscours d'Ouverture
Michel Glémarec, Professeur honoraire de l'UBO, Président des entretiens
Biographie :
GLEMAREC Michel Compte rendu :
Transcription :
21 novembre 2002 Ouverture
Discours de Michel Glémarec
Il faut tout d’abord rappeler que nous en sommes cette année aux 6e Entretiens Scientifiques. Nous travaillons au thème retenu depuis un an et demi. J’ai eu énormément de plaisir à travailler avec le groupe 3B Conseils et c’est également un grand plaisir de me retrouver ici aujourd’hui parce que Brest est honorée de la présence de personnalités qui viennent parfois de fort loin. Et puis, nous avons toujours essayé de précéder les événements. Ce matin, j’aimerais aussi que nous ayons une pensée vers nos frères galiciens parce qu’ici, il y a deux ans, nous avons traité des marées noires. Avec le discours que j’ai eu sur ces marées noires, et ce qu’on a vu notamment avec l’Erika, nous savons que c’est que le large développement de l’impact économique avant qu’on ait la première trace du moindre impact écologique. Nous sommes très clairs là-dessus, nous les Bretons. Nous connaissons bien les galiciens, nous avons travaillé avec eux sur d’autres marées noires et j’ai cette pensée émue vers nos frères “ Gaiegos ” dont tout le développement économique et toute la culture sont fondés sur l’exploitation des richesses marines. C’est vraiment un énorme problème, qui sera sans doute d’ordre écologique, mais, pour l’instant, il est surtout d’ordre psychologique, avec la crainte que le pétrole rentre dans la fameuse ria de Arosa, où l’essentiel des cultures sont rassemblées. Je tenais à partager ce moment d’émotion avec vous ; c’est quelque chose d’important, car on ne peut pas toujours prévoir ce qui va se passer dans l’avenir.
Pour les entretiens 2002 nous avons choisi un thème que nous avons réellement découvert en le travaillant avec l’idée que Brest constitue une très forte base océanographique ouverte vers tout le milieu océanique qui s’ouvre face à nous. On découvre aussi bien entendu que l’institut polaire de Brest, devenu l’institut Paul-Émile Victor, est une nouvelle chance considérable.
On a découvert aussi à Brest des personnes travaillant sur l’espace, sur la conquête future de Mars, et ce sont tous ces gens-là qu’on a voulu mettre ensemble. Les entretiens se veulent le rendez-vous annuel des scientifiques de la pointe de Bretagne, de Brest et d’ailleurs et j’espère qu’avec les citoyens présents ici, nous aurons l’occasion de partager beaucoup de choses.
Mis à jour le 30 janvier 2008 à 15:21