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Le littoral vu par les jeunes
Les webtrotteurs des lycées Vauban et Kerichen sont allés à la rencontre des jeunes des écoles de Ouessant et du Conquet et leur ont posé une question simple : Pour toi, qu'est-ce que le littoral ?

Visionnez les réponses des jeunes :
- Ecole Sainte Anne à Ouessant
- Ecole Saint Joseph au Conquet



2005 : Le littoral et les avancées scientifiques > TR 4 : Politique, droit et gestion du littoral >  Interreg III C : Gestion intégrée des risques et de l’environnement dans un domaine de vie portuaire (IMAPS)

Interreg III C : Gestion intégrée des risques et de l’environnement dans un domaine de vie portuaire (IMAPS)

Fabienne Vallée, Docteur en Physique atomique, ingénieur télécom, Mission auprès de Brest Métropole Océane et du Technopole Brest Iroise pour le développement de projets européens et de coopérations internationales. Support à la gestion du projet INTERREG IIIc IMAPS

Biographie :

VALLEE Fabienne

Compte rendu :

Voir la vidéo de Fabienne Vallée


Transcription :

8 octobre 2005 TR4


Discours de Fabienne Vallée

Merci de nous accueillir. J’ai pu entendre avec bonheur que l’on parlait d’Interreg et bien que scientifique moi-même, je trouve important de promouvoir son intérêt car je pense que c’est un moyen unique de communiquer avec les décideurs.
Cet Interreg qui s’appelle IMAPS, c’est-à-dire gestion intégrée des risques et de l’environnement dans un domaine de villes portuaires, concerne donc des villes qui cumulent tous les problèmes qui peuvent exister, des endroits qui cumulent à la fois les risques industriels et en même temps les problèmes de gestion intégrée du littoral dont il a été question tout à l’heure.

image Science et Ethique

L’idée était de regarder au-delà des réglementations qui sont faites en Europe actuellement, de prendre en considération les risques industriels et les impacts sur les populations voire même l’impact sur l’environnement et de s’intéresser à l’intégration du point de vue des décideurs des contraintes SEVESO et de la gestion intégrée du littoral.
L’idée derrière ce projet est d’arriver à des outils d’aide à la décision. Interreg en arrive à ses limites c’est-à-dire qu’ils veulent vraiment discuter avec les autorités locales et définir les meilleurs outils, les meilleures politiques, les meilleures pratiques. Interreg ne permettra certainement pas d’aller jusqu’au développement d’outils mais aura au moins eu le mérite de réunir cinq pays, de voir les disparités entre les approches politiques voire les réglementations et leurs applications, et de réfléchir dans le long terme sur les outils les plus adaptés qui répondraient au mieux aux besoins de planification urbaine économique des villes portuaires.
L’aspect économique dans ce projet est très important : effectivement on voit sur Brest que toutes ces contraintes de risques industriels peuvent avoir de grandes conséquences sur l’économie. Le but n’est pas de s’intéresser à des solutions qui soient scientifiques uniquement mais aussi de prendre en compte l’aspect économique qui pourrait également tempérer la mise en place des réglementations.

image Science et Ethique

Cette planche permet de recadrer le contexte du projet IMAPS, qui n’est pas né d’hier. C’est vraiment quelque chose qui a été pensé par les autorités locales comme un besoin et qui est venu d’un réseau déjà existant entre villes portuaires qui toutes ressentaient des problématiques multiples : une décroissance économique, le besoin de relancer de nouveaux types d’économie et en même temps de nouvelles réglementations qui finalement arrivaient en compétition avec ces problèmes.
La gestion des risques voulait dire aussi aller à l’encontre de la mise en place de nouvelles industries et en particulier portuaires et de la gestion du littoral qui est effectivement un point antinomique avec le fait de développer l’urbanisme et par exemple le tourisme. Il s’agissait donc de réfléchir à un compromis entre toutes ces problématiques, d’avoir une voix au niveau de l’Europe, de rendre les réglementations plus pragmatiques dans le sens d’avoir des vraies valeurs derrière le règlement et de les harmoniser.
J’insiste sur l’intérêt d’Interreg bien que je travaille sur beaucoup d’autres projets plus techniques, scientifiques ou technologiques. Ce projet nous oblige aussi à avoir un autre regard et écouter d’autres problématiques. Je pense que c’est en travaillant en coopération de cette façon-là qu’on arrivera, comme il a été dit tout à l’heure, à trouver des bonnes solutions.





Mis à jour le 22 janvier 2008 à 15:22