2008 : Patrimoine maritime, ressources et économies du littoral. Recherche, nouvelles compétences et nouveaux métiers de la mer > TR2 : la connaissance : avons-nous toutes les cartes en main ? (décisions politiques et recherche) >
Comment intégrer dans une communauté de communes les nouvelles technologies de l'énergie renouvelable de la mer ?Comment intégrer dans une communauté de communes les nouvelles technologies de l'énergie renouvelable de la mer ?
Maurice Goarin, Maire de Lanleff, Président de la communauté de communes de Paimpol-Goëlo.
Biographie :
GOARIN MauriceCompte rendu :
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Maurice Goarin
Transcription :
16 octobre 2008 TR2
Discours de Maurice Goarin :
Rachel Mulot : Si on veut penser globalement, il faut agir localement, c’est pourquoi j’aimerais que Maurice Goarin, qui est président de la Communauté de communes de Paimpol Goëlo, nous parle du projet d’implantation d’hydrolienne entre l’île de Bréhat et Paimpol. Ce projet sera financé par l’EDF. Si j’ai bien compris, le choix de la technologie ne lui appartient pas, c’est celui de l’Etat, mais pour la commune, voilà une occasion de transformer une aventure technologique peut-être en nouvelle ressource.
Maurice Goarin : En effet, notre Communauté de communes va recevoir un projet hydrolien et n’a pas à décider de la technologie, c’est l’Etat et donc EDF qui décide de l’implantation. Pour autant, nous n’avons pas envie, dans la Communauté de communes, de seulement subir cette venue. Nous voudrions qu’il y ait, pour notre communauté, des retours au niveau de l’emploi, au niveau du tourisme avec du tourisme industriel qui ferait découvrir ce nouveau procédé, et au niveau de la production d’électricité. Nous sommes donc à l’écoute des besoins qu’EDF nous communique sur les infrastructures qu’il faut que nous mettions en place. Le port de Paimpol est petit, il n’est pas toujours en eau.
Si j’ai bien compris, dans ce projet, il y a un pôle de recherche et développement qui se mettra en place pour des essais de nouveaux prototypes de machine de production d’électricité en mer. Nous avons pensé que nous avions, avant, l’Ecole des officiers de marine, qu’on appelait « l’hydro ». Donc nous avons déjà des bâtiments, nous pourrions les aménager. C’est ce genre de souci que nous impose ce projet. Nous devons nous servir de cette arrivée de nouvelle technologie pour nous adapter et recevoir peut-être des nouveaux métiers que nous ne connaissions pas avant. C’est important pour nous.
Bien sûr, il y a quand même des problèmes de retombées au niveau local. Dans le projet de loi sur l’environnement, il y a toutes les mesures nécessaires pour que les retombées, comme la taxe professionnelle, soient versées aux collectivités. Pour l’hydrolien, aujourd’hui, nous n’avons que des incertitudes. Des retombées directes, il ne devrait pas il y en avoir, sauf à ce que l’Etat se préoccupe de ce problème. L’Etat doit s’en préoccuper parce que nous ne devons pas avoir que des contraintes, nous sommes en attente de certains bénéfices pour pouvoir justement aller vers des investissements.
Voilà, au niveau de la communauté ce qu’on peut dire de nos attentes. Nous n’avons pas les moyens d’être partenaire ou intervenant : on ne pourrait mettre qu’une goutte d’eau dans la mer. Aider à l’implantation, on n’en a pas les moyens, par contre aider à accueillir ce qu’il y a autour, on peut.
Je vous remercie.
Mis à jour le 09 février 2009 à 12:09