1998 : Risques associés aux progrès technologiques > Débat enregistré par France Culture, émission spéciale "science" >
Discours de Stéphane Deligeorges : La gestion des risques technologiques et le citoyenDiscours de Stéphane Deligeorges : La gestion des risques technologiques et le citoyen
Journaliste, producteur à France Culture
Biographie :
DELIGEORGES StéphaneCompte rendu :
Transcription :
24 octobre 1998 Débat France Culture "Spécial Science"
Discours de Stéphane Deligeorges :
Le développement des applications scientifiques tout comme l’essor des technologies nouvelles sont incessants. Toutes apportent une dimension de risque. Certaines de ces technologies ont une dangerosité avérée et immédiatement présente. Il suffit de se rappeler l’accident de Tchernobyl pour le réaliser. D’autres ont une dangerosité potentielle, future. Pour rester sur l’exemple du nucléaire, la gestion à long terme des déchets pose des questions auxquelles toutes les questions ne sont pas encore fournies. Autre exemple encore, massif dans notre actualité, celui des organismes génétiquement modifiés. Ces O.G.M., à travers le développement des plantes transgéniques, maïs, soja, exhibent des interrogations du même ordre. La pression des groupes d’opinion, comme la conscience de plus en plus grandes des scientifiques et des développeurs techniques ont imposé l’idée d’un principe de précaution. C’est lui qui guide la question et la réflexion sur la gestion du risque. Quelles sont, en terme de risque, les garanties que présentent le développement de telle ou telle technologie ? Autour de cette interrogation tous les partenaires sociaux se trouvent réunis. Les décideurs politiques, l’Etat donc, les industriels, les scientifiques, et plus particulièrement les experts, enfin les citoyens et leurs organisations propres.
Pour cette émission, les propos et les interventions se sont organisés autour du rôle de l’Etat, de la place des associations de consommateurs, des limites de l’action publique, de l’expertise qui, d’une certaine manière n’est jamais finie, des difficultés de l’information concernant ces techniques, et du rôle des industriels.
Tous les éléments de ce débat sur la gestion des risques et l’information des citoyens conduisent à appuyer le principe de précaution par un second principe, qui lui est parallèle, et que l’on peut nommer le principe de transparence.
Mis à jour le 07 février 2008 à 16:43