2009 : L'Heure bleue : Changement climatique, énergies de la mer et biodiversité > Table Ronde 4 – De l'information à la décision politique >
IntroductionIntroduction
Jérôme Jourdain, étudiant Master Egel IUEM-UBO
Compte rendu :
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Discours :
16 octobre 2009 Table ronde 4
Discours deJérôme Jourdain :
Bonjour à tous,
De manière générale, l’opinion politique attend de la science des réponses claires et surtout compréhensibles de tous qui puissent aider à prendre des décisions.
Mais nous constatons que les informateurs, qu’ils soient experts, scientifiques ou bien consultants, ne peuvent, le plus souvent, répondre à ces questions qu’en faisant état de leurs doutes, voire de leurs divergences.
Ces questions sont principalement soulevées par les interrogations qui émanent directement du public sur les découvertes scientifiques qui peuvent à la fois rassurer, en détectant les « dangers », mais également en engendrant des inquiétudes (réchauffement climatique, risque de submersion,…).
Mais alors, si la décision politique se réfère en partie au public, nous pouvons nous demander qu’est ce qu’un bon public ? Quelle est l’importance de la société ? De la culture scientifique de chacun ?
Les informateurs, eux, scientifiques ou experts, doivent traduire ce qu’ils savent et présenter leurs travaux de manière objective en fonction des enjeux sociaux, économiques et politiques dans lesquels ils se trouvent engagés. Mais alors, interprèteront-ils de la même manière la variabilité de leurs résultats ? L’incertitude politique doit elle être un obstacle à la prise de décision ?
Pourtant ces prises de décision sont d’une très grande importance car peuvent engager plusieurs générations ou des secteurs entiers de l’activité économique.
C’est de ce fait que les politiques peuvent se retrouver dans des situations inconfortables, d’une part par la divergence des avis d’experts et d’autre part par le niveau de prudence et de conviction qu’emploient les informateurs.
La décision politique se retrouve donc bien trop souvent partagée entre le choix d’intervenir rapidement et celui de ne rien faire.
On voit de plus en plus apparaitre de nouvelles expressions telles que « démocratie participative », « nouvelles technologies de l’information et de la communication »,… qui manifestent, certes de façon idéologique, la transformation sociale de notre époque.
Mais la question que nous pouvons nous poser est de savoir en quoi ces méthodes qui mènent à des prises de décision collective (et par conséquent à une efficacité accrue de l’Etat), sont-elles novatrices ? Qui prendra les décisions ? Ces nouvelles expressions ne sont-elles pas trop floues car souvent utilisées comme formules « passe-partout » ?
La solution au problème de manque de communication se trouve t-elle alors dans l’implantation de nouvelles structures de communication et d’information telles que les banques de données, les plateformes de rencontre,…
Ceci soulève la question de savoir comment informer (je parle de la forme) les citoyens de l’importance des découvertes scientifiques, et, question de fond, doit-on tout partager ?
Mis à jour le 21 octobre 2009 à 17:21