2009 : L'Heure bleue : Changement climatique, énergies de la mer et biodiversité > Table Ronde 2 – La recherche en réseau est une nécessité. Quelles démarches accomplies et pour quels résultats ? >
IntroductionIntroduction
Tiphaine Pennarun, étudiante Master Egel IUEM-UBO
Compte rendu :
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Transcription :
15 octobre 2009 Table ronde 2
Discours de Tiphaine Pennarun :
Bonjour à tous,
En tant qu’étudiante du Master 2 Sciences de la Mer et du Littoral mention Expertise et Gestion de l’Environnement Littoral dispensé par l’IUEM, j’ai l’honore et le plaisir de faire l’introduction de cette deuxième table ronde intitulée « La recherche en réseau est une nécessité. Quelle démarche accomplie et pour quel résultat ? ».
Les enjeux actuels de l’environnement, tels que le changement climatique et les énergies renouvelables, touchent de nombreuses disciplines et nous concernent tous. Il semble donc nécessaire que les recherches et travaux individuels soient mis en réseau afin que chacun puisse y accéder et ainsi améliorer l’efficacité de recherche.
Les réseaux favorisent la rencontre d’acteurs, le croisement d’idée, la coordination d’activités et la diffusion d’informations. La mise en réseau permet également la mutualisation des moyens alloués à la recherche.
La recherche n’est pas restreinte aux scientifiques, les travaux faits par les universités et les grandes écoles ont également leur importance et doivent être mis au service de ce réseau. Un moyen de mettre en commun les données et les résultats obtenus est la création de programmes de recherche comme nous allons le voir cette après-midi avec le programme EPOCA (European Project on Ocean Acidification) qui a été lancé en juin 2008. Il a pour but d’étudier les conséquences biologiques, géologiques, biochimiques et sociétales de l’acidification des océans. Il réunit plus de 100 chercheurs de 27 institutions et 9 pays européens. Enfin nous examinerons le programme ECOKELP dont les recherches concernent les grandes algues brunes, éléments clefs de notre écosystème, menacées par les changements climatiques.
Comme vous pourrez le constater, ces programmes témoignent d’un engagement fort de plusieurs équipes et laboratoires autour de la problématique des changements climatiques.
Une autre problématique qui sera étudiée cette après-midi est celle des énergies renouvelables. Ces nouvelles énergies, dont on parle beaucoup dorénavant englobe de multiples champs disciplinaires et domaines de compétences : de l’ingénierie, du génie civil, mais également de la biologie, de la géographie, de la politique ou encore de l’économie. Cette diversité d’acteurs spécifiques est en soi une source de richesse potentielle, mais peut être également à l’origine d’éventuels désaccords ou d’incompréhension. Il est donc nécessaire de trouver un moyen, des formes de travail, de collaboration et d’échanges afin d’avoir une approche croisée et intégrée des différents acteurs scientifiques et institutionnels. C’est bien la mise en commun des recherches et la coopération des équipes à différentes échelles spatiales et temporelles qui permettront d’avoir une vision globale et intégrée de ces questions.
Mais la coordination des programmes de recherche menés au niveau national et international se heurte à de nombreux problèmes notamment culturels, administratifs et politiques. On est donc en droit de se demander si la mise en réseau est réellement possible. Est-ce que tous les acteurs vont se prêter au jeu et partager leur connaissance ? Pourtant l’avenir en dépend.
Je vous souhaite une agréable après-midi avec tous nos intervenants.
Mis à jour le 21 octobre 2009 à 16:18