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2008 : Patrimoine maritime, ressources et économies du littoral. Recherche, nouvelles compétences et nouveaux métiers de la mer > TR2 : la connaissance : avons-nous toutes les cartes en main ? (décisions politiques et recherche) >  Introduction

Introduction

Antoine Riou et Aurélie Aradan, étudiants du Master 2 expertise et gestion de l'environnement littoral IUEM-UBO

Compte rendu :

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Transcription :

16 octobre 2008 Table ronde 2


Discours de Antoine Riou et Aurélie Aradan :

Antoine Riou : Bonjour à toutes et à tous.
En tant qu’étudiant du Master Expertise et Gestion de l’Environnement Littoral, à l’IUEM, nous avons le plaisir d’introduire la table ronde de cette après-midi en apportant notre regard sur la thématique suivante : « la connaissance : avons-nous toutes les cartes en main ? (décisions politiques et recherche) ». Changement climatique, gestion intégrée des espaces, développement durable et énergies renouvelables, ce sont ces mots, qui, aujourd’hui sont les clé pour de nombreuses décisions politiques. Ce sont aussi ces mots qui, aujourd’hui, sont les clés pour de nombreux programmes de recherche. Ces phénomènes qui, au départ, concernent chaque individu, sont aujourd’hui au cœur des grands débats. Mais qui, de la politique ou de la recherche, mènent la danse ? Qui de la politique ou de la science amènent aux nouvelles cartes de la connaissance ?

Aurélie Aradan : En France, l’Etat doit être le garant du bon fonctionnement de la recherche au travers des financements publics. Ainsi, les universités, l’Ifremer, le CNRS ou encore l’IRD dépendent en grande partie de l’Etat. Chaque année, le budget alloué à la recherche favorise de développement de programmes sur les thématiques du moment. Bien souvent ces fonds sont débloqués par nécessité et rarement de manière anticipée. En réponse à cette situation, les axes de recherche tentent de se rattacher aux problématiques en vogue afin de continuer de bénéficier de l’aide de l’Etat. Les résultats des études communiqués par les laboratoires peuvent devenir de puissants outils pour orienter les décisions politiques. De son côté, la recherche privée focalise ses recherches sur les thématiques qui répondent à ses besoins économiques. Ainsi les fonds privés peuvent devenir une des sources de financement de la recherche publique.

Antoine Riou : L’interdépendance qui existe entre les décisions et les objectifs de recherche a un moteur : l’opinion publique. Cette force majeure est la pièce maîtresse de l’orientation de la connaissance. Elle réagit aux événements ponctuels de type marée noire ou inondation. Elle réagit aussi aux tendances présentées par les scientifiques comme le changement climatique ou la diminution des stocks halieutiques ou d’énergies fossiles. De par sa sensibilité et sa force, l’opinion publique peut jouer un rôle de pression sur les décisions de l’Etat. Ainsi les nouvelles directives de recherche pourront être aiguillées en conséquence.
À l’échelle européenne, la grande variété des savoirs disponibles est renforcée mais régionalisée par l’appui du développement des pôles de compétences. À l’image du Technopôle Brest Iroise qui regroupe plus de 50% de la recherche française en sciences et techniques de la mer, la concentration de la recherche pourrait gagner à partager toujours plus avec autres pôles français et européens. Pour cela, le développement de réseau tel que Eurocéan permet d’unir les efforts de recherche. Les objectifs communs à ces réseaux seront alors atteints de manière plus efficace et via une communication publique.

Aurélie Aradan : Aujourd’hui, grâce à la table ronde, nous espérons obtenir des réponses aux questions suivantes :
Comment l’Etat français oriente-t-il la recherche ?
Quel poids les directives européennes ont-elles dans le choix des programmes scientifiques ?
De même, quel est le poids de l’opinion publique ?
Entre institutions scientifiques publiques, pouvoirs publics et industries privées qui sont les acteurs de la recherche de demain ?
Quelle est la place pour la recherche fondamentale ?
Et enfin, la dimension sociale pourrait-elle être la carte manquante dans la course mondiale à la connaissance ?
Voici donc les différentes pistes de réflexion que nous vous proposons cette après-midi pour ouvrir le débat. Nous laissons maintenant la parole aux intervenants.





Mis à jour le 03 avril 2009 à 14:46